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Numériser
un négatif noir et blanc en préservant ses textures les
plus subtiles
Alain Oguse
alain (at) oguse.frAlain Oguse - Mars 2025
Mon aventure avec la lumière ponctuelle et quelques élucubrations qui s’ensuivirent
Formé au tirage argentique professionnel dans un des meilleurs laboratoires N&B parisien dans les années 60, j'ai cherché a obtenir les meilleurs résultats possibles lors de la numérisation des films négatifs 135. Mais j'ai été déçu par les résultats que j'obtenais avec les différents procédés que j'ai pu tester. La numérisation avec un DSLR me semblait la technique la plus prometteuse, pourtant quelque-chose n'allait pas…
Je suis une brêle en optique. Chacun peut donc douter légitimement de la validité de ce que j'avance à ce sujet. Je n'ai, pour consolider mes propos, que ma solide expérience et l’éducation de mon « œil » que j'y ai gagné. J'ai voulu fonder ma démarche sur les sources les plus éclairantes que j'ai trouvées et sur ma capacité à évaluer les résultats de mes essais. C'est donc par le récit de mes aventures que j'espère montrer comment j'ai compris les principes physiques de la lumière et de l'optique et pourquoi ils provoquent si souvent des résultats décevants lors de la numérisation des négatifs argentiques.
Ainsi mes recherches sur le net m'ont permis de découvrir que la cause de mes déceptions était la lumière diffuse qui est pourtant utilisée, plus ou moins discrètement, par tous les procédés. La lumière ponctuelle devenait ainsi le seul recours possible, même s'il est bien établi que son utilisation n'est pas sans inconvénients. Serais-je capable de la maîtriser ?
Spoiler alert : oui ! Mais c'est tout, sauf une
solution simple et rapide. En revanche quel plaisir
d'obtenir en A3+ des prints dont je n'ai pas à rougir ;-) Voici
les vidéos du vernissage de deux expositions de photographies de
François Huchet réalisées en lumière ponctuelle collimatée
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https://www.youtube.com/watch?v=DcqbX-MB-bU
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https://www.youtube.com/watch?v=IzIiosSaSm4
Format ≈ 4x6 cm
Version complète uniquement en PDF
C'est une version complète du récit de mon aventure dans laquelle je raconte mes essais, le prototype, les résultats, les réflexions, et des anecdotes personnelles. J'espère que cela pourra aider ou donner des idées à certains. Il doit être facile, pour des connaisseurs en optique, d'améliorer et surtout de simplifier ce prototype pour en faire un outil plus commode.
Extrait technique
Peut-être préférerez-vous l'extrait technique ci-dessous qui s'en tient à la technique et aux résultats en images. (Disponible en PDF ou en page Web)
- En HTML - Première partie : Vers
un prototype
Vers un prototype
Une première tentative décevante
Comprendre les problématiques
À quoi la lumière diffuse joue-t-elle ?
Un proto et son principe optique
Schéma théorique et « pragmatique »
Le matériel nécessaire
Les réglages
- En HTML - Deuxième partie : Résultats
et améliorations
Résultats en images
Premiers résultats avec une LED blanche
Résultats en LED verte
Et pourtant il reste un problème
Bilan final en quelques images
Exemples en LED blanche
Exemples en LED verte
En guise de conclusion - En PDF (fr) - 34 pages - (10 Mo)
Post-production et impression
d'une numérisation en lumière ponctuelle
Lors de la rédaction des articles ci-dessus, je suis resté focalisé sur le cœur de mon sujet. Ce n'est qu’après sa mise en ligne qu'un lecteur m’a alerté sur le fait que, une fois le fichier RAW enregistré, il n'est pas simple d'en faire le tirage rêvé. Je dois reconnaître que les quelques informations éparses que je donnais sur cette suite étaient très fragmentaires...
J'ai souvent entendu parler de « réticulation » de la gélatine sans
jamais en avoir rencontrée...
La numérisation en lumière verte ponctuelle révèle des détails qui restent quasiment invisibles en lumière diffuse. Ainsi une altération majeure est devenue clairement visible, identifiable et donc compréhensible. L'opportunité de trouver une solution correctrice ?
- En HTML - Ça existe ? Ça se soigne ?